Une rencontre, un projet, un rêve à réaliser (Lucas Rougé)
- Lucas Rougé
- 9 janv.
- 2 min de lecture

Je m’appelle Lucas Rougé, j’ai 21 ans. Ma place dans ce projet tourne autour de ce qui m’a toujours passionné : l’aventure et la photographie.
J’ai pris mes premières photos sur l’Île de la Réunion, là où j’ai passé la plus grande partie de ma vie. Une île intense, comme on l’appelle, qui m’a fait adorer les montagnes et la randonnée. Je voulais capturer cette beauté, ces instants de vie. Je piquais tout le temps l’appareil photo de mon père pour saisir ce qu’il y avait près de la maison.
À 18 ans, mes amis et ma famille m’ont offert mon premier appareil photo. Je ne le lâche plus et arpente l’île avec un nouveau regard. Rapidement, je décide d’ouvrir un compte Instagram dédié à la photographie, où je publiais chaque semaine une nouvelle prise. Qu’importe qui regardait, cela me passionnait. Ce qui me restait surtout dans la tête, c’était les voyages. J’avais une envie folle de découvrir le monde, de photographier les paysages et les hommes d’ailleurs.
Avec mon appareil, je suis parti en Europe de l’Est, en Inde, au Népal, et en Indonésie. À chaque fois, je me servais de ce langage universel qu’est la photographie pour raconter mes histoires.
J’ai rencontré Léon sur la route d’un long voyage. On me l’a présenté autour d’une table de Français, sur une petite île d’Indonésie. Nous nous sommes très vite entendus et avons appris à nous connaître autour de quelques Bintang fraîches.
Un courant était soudainement passé, la connexion s’était établie, et dans la pièce, une alchimie venait de naître. Avec les gars, un groupe s’est formé. Un groupe solide. Deux jours après cette rencontre, nous étions au sommet du second plus haut volcan d’Indonésie : le Mont Rinjani. Léon avait, comme moi, une énergie débordante. Il me parlait de toutes ses idées folles qu’il avait déjà en tête, de ses projets. Nous partagions nos rêves.
Je lui racontais mes voyages en Europe, à la Réunion, dans l’Himalaya, ma passion pour la photographie et pour les récits d’aventures. Il écoutait attentivement et semblait emballé par mes histoires.
Un midi, il me parla d’une traversée de la France en courant, en trente jours. Était-ce sérieux ? Une rigolade, une idée en l’air ? Je n’en savais rien, mais le gars avait l’air très motivé. Plusieurs semaines plus tard, alors que j’étais rentré en France, Léon m’a recontacté pour me proposer de bosser avec lui sur ce projet.
J’écrirais des articles pour le blog, réaliserais des vidéos et du contenu pour les réseaux, un documentaire sur toute cette histoire et, bien sûr, de nombreuses photos.
De toute évidence, j’ai dit oui. C’est le genre de projet qu’on ne laisse pas passer devant soi. L'entraide, le sport, le défi, le voyage, tout cela me parle.
Nous avons là l’opportunité de faire parler d’une cause qui nous tient à cœur, de montrer que tout est possible. Cette opportunité, c’est aussi celle de réaliser un rêve. Alors, nous n’allons pas la laisser filer !
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